Rappel du premier message :
PARIS (AFP) - Le Sénat a refusé mercredi d'inscrire la reconnaissance des
langues régionales dans la Constitution, revenant sur une disposition
votée en ce sens par les députés en première lecture du projet de réforme
des institutions.
Les sénateurs, par 216 voix contre 103, ont adopté, contre l'avis du
gouvernement et de la commission des Lois, un amendement supprimant la
référence aux langues régionales que les députés avaient ajoutée au texte
initial.
La majorité UMP mais aussi les centristes, les communistes, les radicaux
-dont l'ancien PS Michel Charasse- et quelques sénateurs PS, comme Robert
Badinter ou Jean-Luc Mélenchon, ont voté la suppression. La majorité du
PS, les Verts et quelques UMP ont en revanche voté contre.
Le 22 mai, l'Assemblée nationale avait décidé à la quasi-unanimité
d'ajouter au premier article de la Constitution une phrase stipulant que
"les langues régionales appartiennent au patrimoine" de la Nation.
L'Académie française, dans une démarche "extrêmement rare", a critiqué
lundi la reconnaissance des langues régionales qui porte selon elle
"atteinte à l'identité nationale". Elle a demandé le retrait de l'article.
Visca la democracia
PARIS (AFP) - Le Sénat a refusé mercredi d'inscrire la reconnaissance des
langues régionales dans la Constitution, revenant sur une disposition
votée en ce sens par les députés en première lecture du projet de réforme
des institutions.
Les sénateurs, par 216 voix contre 103, ont adopté, contre l'avis du
gouvernement et de la commission des Lois, un amendement supprimant la
référence aux langues régionales que les députés avaient ajoutée au texte
initial.
La majorité UMP mais aussi les centristes, les communistes, les radicaux
-dont l'ancien PS Michel Charasse- et quelques sénateurs PS, comme Robert
Badinter ou Jean-Luc Mélenchon, ont voté la suppression. La majorité du
PS, les Verts et quelques UMP ont en revanche voté contre.
Le 22 mai, l'Assemblée nationale avait décidé à la quasi-unanimité
d'ajouter au premier article de la Constitution une phrase stipulant que
"les langues régionales appartiennent au patrimoine" de la Nation.
L'Académie française, dans une démarche "extrêmement rare", a critiqué
lundi la reconnaissance des langues régionales qui porte selon elle
"atteinte à l'identité nationale". Elle a demandé le retrait de l'article.
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