Un article dels braves e apreni que la protèsta d'octòbre de 2009 serà a Carcassona (benlèu qu'èri lo sol de saber pas aquò?) Pel plaser, vos daissi las reaccions en linha dels nòstres amics. Si que non, en picant "occitan" dedins lo site del Miègjorn Liure, trobam tanben d'articles en linha ont es escrit "las lengas d'òc". Remirable. Si que non, per "l'Institut d'Estudis Occitans de Tolosa" (legir l'article), aquò's sense comentari ... Compreni de mai en mai las reaccions del Collectiu Provença.
http://www.midilibre.com/articles/2008/07/28/20080728-REGION-La-bataille-des-langues-regionales-continue.php5
Article paru dans Midi Libre le 28/07/08
La bataille des langues régionales continue
mardi 29/07/2008
Adoptée le 21 juillet, une loi constitutionnelle
stipule l’appartenance des langues régionales au patrimoine français.
Mais il reste à faire….
« Il y a un vrai débat sur les langues régionales et d’ailleurs, il n’a jamais été aussi fort », constate le vice-président de la Région Languedoc-Roussillon, également délégué à l’Occitanie, Éric Andrieu. En effet, l’inscription dans la Constitution révisée des langues régionales « au patrimoine de la France », attise la controverse.
Dans un communiqué datant du 12 juin, l’Académie française accusait les députés d’avoir « voté un texte dont les conséquences portent atteinte à l’identité nationale ». Ce texte « n’a pas sa place dans la Constitution », estimait l’Académie. L’insertion sur les langues régionales devait initialement précéder l’article 2, stipulant que « la langue de la République est le français ». D’où le mécontentement de l’Académie française qui dénonçait alors « un déni de la République et une confusion du principe constitutif de la Nation ». L’amendement a finalement été inséré en l’article 75-1 de la Constitution.
Eric Andrieu reste prudent
Cette intégration est un « acte fort », juge le délégué à l’Occitanie. Satisfait du vote parlementaire, il avoue cependant un « amer regret »
quant à la position du Sénat qui s’était prononcé contre la
reconnaissance des langues régionales dans la Constitution, le 18 juin
dernier. « Nous ne sommes pas dupes et nous savons que
les compétences risquent d’être transférées vers les collectivités
territoriales : le fait que la reconnaissance des langues régionales
soit insérée à l’article 75 et non suite à l’article 2 illustre une
volonté politique », analyse Éric Andrieu.
L’auteur de l’amendement, le député UMP des
Côtes-d’Armor, Marc Le Fur, a déjà justifié la position de l’assertion
dans le quotidien breton Le Télégramme, arguant que « dans la Constitution, tous les articles se valent juridiquement ».
Dans un phrasé imagé, le président de l’institut Estudis Occitans de Toulouse, David Grosclaude, prévient : « Pas question de refiler le bébé aux collectivités locales ! ». Une manifestation est déjà prévue à Carcassonne le 24 octobre 2009, à la veille des élections régionales. « Ce que nous attendons c’est une généralisation de l’offre au niveau de l’enseignement et une reconnaissance dans la vie publique », explique David Grosclaude.
Maintenant que la base constitutionnelle est posée, reste à attendre le menu législatif qui viendra concrétiser le texte.
2 réactions
La bataille des langues régionales continue
http://www.midilibre.com/articles/2008/07/28/20080728-REGION-La-bataille-des-langues-regionales-continue.php5
Article paru dans Midi Libre le 28/07/08
La bataille des langues régionales continue
mardi 29/07/2008
Adoptée le 21 juillet, une loi constitutionnelle
stipule l’appartenance des langues régionales au patrimoine français.
Mais il reste à faire….
« Il y a un vrai débat sur les langues régionales et d’ailleurs, il n’a jamais été aussi fort », constate le vice-président de la Région Languedoc-Roussillon, également délégué à l’Occitanie, Éric Andrieu. En effet, l’inscription dans la Constitution révisée des langues régionales « au patrimoine de la France », attise la controverse.
Dans un communiqué datant du 12 juin, l’Académie française accusait les députés d’avoir « voté un texte dont les conséquences portent atteinte à l’identité nationale ». Ce texte « n’a pas sa place dans la Constitution », estimait l’Académie. L’insertion sur les langues régionales devait initialement précéder l’article 2, stipulant que « la langue de la République est le français ». D’où le mécontentement de l’Académie française qui dénonçait alors « un déni de la République et une confusion du principe constitutif de la Nation ». L’amendement a finalement été inséré en l’article 75-1 de la Constitution.
Eric Andrieu reste prudent
Cette intégration est un « acte fort », juge le délégué à l’Occitanie. Satisfait du vote parlementaire, il avoue cependant un « amer regret »
quant à la position du Sénat qui s’était prononcé contre la
reconnaissance des langues régionales dans la Constitution, le 18 juin
dernier. « Nous ne sommes pas dupes et nous savons que
les compétences risquent d’être transférées vers les collectivités
territoriales : le fait que la reconnaissance des langues régionales
soit insérée à l’article 75 et non suite à l’article 2 illustre une
volonté politique », analyse Éric Andrieu.
L’auteur de l’amendement, le député UMP des
Côtes-d’Armor, Marc Le Fur, a déjà justifié la position de l’assertion
dans le quotidien breton Le Télégramme, arguant que « dans la Constitution, tous les articles se valent juridiquement ».
Dans un phrasé imagé, le président de l’institut Estudis Occitans de Toulouse, David Grosclaude, prévient : « Pas question de refiler le bébé aux collectivités locales ! ». Une manifestation est déjà prévue à Carcassonne le 24 octobre 2009, à la veille des élections régionales. « Ce que nous attendons c’est une généralisation de l’offre au niveau de l’enseignement et une reconnaissance dans la vie publique », explique David Grosclaude.
Maintenant que la base constitutionnelle est posée, reste à attendre le menu législatif qui viendra concrétiser le texte.
2 réactions
La bataille des langues régionales continue
- 30 juillet 10:23, par Jean-Pierre Richard
La réaction du Président de l’IEO (Président de
l’Institut d’Etude occitane) est conforme à l’idée de jacobinisme. Car
cette façon de voir les choses, c’est à dire une centralisation
parisienne... ou toulousaine est identique sur le fond, seul la forme diffère et encore...
En Provence le Collectif Prouvènço se félicite au
contraire de ce premier pas, un cap est franchi, nous avons besoin
maintenantd’une loi qui énumere les langues régionales de France, sans
distinction ou classement comme sous dialecte. En Provence la langue
c’est le Provençal.
Le collectif Prouvènço, quant à lui se félicite une
fois de plus que les Régions gèrent leur langue régionale ; Nous
comprenons la déception de l’IEO et de leurs alliés, toute leurs
théories s’effondrent : une seule région pour 32 départements, un seul
drapeau(celui de Toulouse) ; la GRANDE OCCITANIE...Non nous n’en
voulons pas et Collectif propose d’ores et déjà une grande
manifestation au printemps 2009 à Marseille pour le dire haut et fort.
Nous ne serons pas seul car un grand mouvement pour la pluralité des
langues d’oc est en train de se constituer. La liberté linguistique est
au bout du chemin.
Jean-Pierre Richard Président du Collectif Prouvènço
La bataille des langues régionales continue
29 juillet 20:40, par Un lecteur provençal
Marrante cette déclaration d’un militant
occitaniste qui s’inquiète de voir les collectivités locales prendre en
charge la question des langues régionales et locales… Il leur préfère
probablement une gestion centralisée à Paris ? Il faut dire que quand
on est capable d’inventer l’Occitanie pour centraliser l’ensemble des
langues, parlers, provinces, régions du Midi dans un pseudo-état ou une
pseudo-nation et une pseudo langue unifiée qui n’ont jamais existé, on
est plus près du jacobinisme reproduit à une autre échelle (’et du coup
concurrent de l’Etat français) que d’une mise en valeur authentique des
langues et cultures locales et régionales telle que localement les
populations la souhaitent… Ainsi la Région Languedoc-Roussillon à un VP "délégué à l’Occitanie" !? Ce sera marrant aussi de demander aux Régions voisines ce qu’elles en pensent…