Rappel du premier message :
Trobat dins lo numerò 18 de la "Lettre de l'Institut Béarnais et Gascon" :
La partida sus Javaloyès me fai plan rire, la partida sus lo forum (l'ai botada en evidencia) mens.
Lo ton de la letra es evidentament incisiu mas deve bien reconeitre que l'estile de Marilis Orionaa...perdon, Irma Labrouche, quo es quauquarren (mencion especiala au pòrta-popas de chas Paratge e Convivencia) !
Vos laisse vos exprimir sus 'quela letra (setz pas tanpauc oblijats de vos esnerviar, 'quò n'en vau benleu pas lo còp, pense au certe jornalista de Radiò Pais visat dins la letra...), avant de far pareisser una responsa oficiala daus administrators dau forum, que publicarai per aqui, que mandarai a l'IBG, mai a Irma se trape son adreça...
'Quò vos fai qué d'aprener que setz tots daus "jeunes occitanistes endoctrinés jusqu'au trognon" ?
Trobat dins lo numerò 18 de la "Lettre de l'Institut Béarnais et Gascon" :
LE CUMUL DES MANGAS
par Irma Labrouche
Je lis dans le journal que depuis quelques années, aux fêtes de Bayonne, " le Béarnais Sèrgi Javaloyès » joue les répétiteurs pour des personnalités diverses chargées de prononcer, du haut du balcon de la mairie, le poème minimaliste en langue minoritaire que cette sommité a composé pour la circonstance. Quand on sait qu'il est impossible d'écouter Sèrgi Javaloyès parler béarnais (pardon, occitan du Béarn) sans être partagé entre l'effarement et le fou rire tant il maltraite une pauvre langue qui n'a rien fait pour mériter ça, on imagine à quoi doivent ressembler ces séances originales de coaching phonétique...
A ce propos, avez-vous remarqué combien les plus fervents adeptes de l'occitan à tous les étages, et notamment en Béarn le tandem de missionnaires Grosclaude Javaloyès, rougissent de plaisir quand un Thomas Longué (Sud Ouest) ou une Renée Mourgues (La République des Pyrénées) leur donnent du Béarnais ? Il faudrait savoir! Et ce sont les-mêmes qui deviennent fous furieux quand on leur rappelle incidemment que l'immense majorité des indigènes qui peuplent le Béarn disposent également, et même davantage, d'une certaine légitimité à se dire Béarnais et n'en font pas un fromage, mais ont à ce titre leur mot à dire sur l'utilisation qui est faite de leur langue ancestrale à des fins politiques, le nom qui la désigne et le choix de sa graphie. En résumé, les occitanistes David Grosclaude et Sèrgi Javaloyès adorent s'entendre dire qu'ils sont béarnais mais ne supportent pas d'entendre ceux qui sont béarnais pour de bon dire qu'ils parlent béarnais et non pas occitan. Ça marche à tous les coups, c'est très amusant.
Passons. Connaissez-vous le nouveau pseudo de Sèrgi Javaloyès, quand il envoie une lettre d'insultes sur Internet ? Vous donnez votre langue au chat ? Il signe Emma Casenave, ou Casanava en graphie occitane. Il doit se prendre pour Flaubert : " Emma Casenave, c'est moi. » À moins qu'il n'ait voulu imiter l'écrivain algérien Yasmina Khadra,dont le pseudonyme est constitué des deux prénoms de son épouse ?Javaloyès a-t-il emprunté à sa complice Estelle Comellas, des publications Reclams, ses initiales ? Mystère et boule de gomme. On connaissait déjà son double Gérard de Loiès, qui a publié aux éditions ln8 (dont il est le conseiller éditorial,c'est pratique) une nouvelle érotique à peu près aussi excitante qu'un prospectus de Conforama, le principal fantasme du narrateur étant de se faire faire des choses par des clientes dans la cabine d'essayage d'une boutique de fringues. Pourquoi pas ? Chacun son truc. Le problème c'est que dans ces cas-là il faut être inspiré. Et que le verbiage de Javaloyès n'inspire que de la compassion. Le pauvre ! Mais on aurait tort de le plaindre. Car notre Java universel a plus d'un tour dans son sac. Il est tout à la fois ce redoutable romancier béarnais que l'Occitanie nous envie ; ce troubadour souffrant d'incontinence qui s'apprête à ouvrir les vannes à un poème-fleuve de trois mille vers destinés à inonder jusqu'à nos dernières réticences (oui, trois mille, vous avez bien lu, alors préparez les canots de sauvetage) ; cet éminent directeur de l'Institut Occitan, autre boutique de prêt-à-penser dans laquelle depuis peu les Béarnais ont la chance de pouvoir feuilleter (pendant que Javaloyès fait le joli cœur auprès de la clientèle féminine ?) un authentique manga, une bande dessinée japonaise traduite en occitan, et c'est vrai que ça manquait. Quens mangabe û manga. Et ce n'est pas tout ! Sèrgi Javaloyès est également ce chroniqueur mondain féru de name-dropping que l'on peut retrouver toutes les semaines dans La République des Pyrénées dans une touchante intimité avec les grands écrivains: il donne un bon point à Bernanos, tire les oreilles de Céline, tape sur le ventre de Faulkner, confond Ronsard et Du Bellay mais fustige la mesquinerie des lecteurs qui le lui font remarquer, quand il ne se représente pas lui-même tel un prince des poètes sur le berceau duquel se seraient penchées de bonnes fées nommées Castan, Manciet et Lapassade dans un remake improbable de Trois hommes et un couffin. Et il est également délégué pour les langues régionales au Conseil Economique et Social du Conseil Régional d'Aquitaine. Et j'en oublie.
Or c'est précisément pour voler au secours du Sèrgi Javaloyès du CESCR dont un internaute, historien médiéviste et spécialiste de l'histoire de la Gascogne, avait critiqué sur le forum Gasconha-doman le rapport très ouvertement occitaniste, que la bouillonnante Emma s'est manifestée l'été dernier, en langage typiquement javaloyèsque, reconnaissable entre tous à ses tics et pataquès récurrents (je renvoie le lecteur à mon étude stylistique qui a fait, sans me vanter, quelques dégâts dans le petit monde tout en contrefaçon de la littérature occitaniste, disponible sur mon site www.irmalabrouche.com). La volcanique Emma Casenave a donc fait irruption à plusieurs reprises, lançant des invectives dans son patois occitan, traitant le misérable historien de « con racialiste », le tutoyant avec un mépris non dissimulé et le menaçant : « La haine appelle la haine », ce qui est une déformation scandaleuse de l'une des pensées de Snoopy parmi les plus fameuses. Car Sèrgi Javaloyès, en vertu d'une sorte d'immunité liée au statut de militant occitaniste, est par essence au-dessus de toute critique, laquelle ne peut donc émaner que d'un salopard de fasciste à l'idéologie bien noire», comme dirait David Grosclaude, qui a également recours à ce genre de syllogisme chaque fois que quelqu'un a le culot de se placer en travers de son chemin menant tout droit à la terrifiante Occitania, dans laquelle les dissidents de mon espèce seront priés de fermer leur gueule une bonne fois pour toutes, Censure et Propagande étant les deux mamelles (en soutien-gorge de chez Paratge & Convivéncia) de la ravissante petite nation que caressent dans leurs rêves les plus fous les membres de l'ahurissant Gouvernement Provisoire Occitan dont nous sommes déjà dotés, pour ceux qui ne seraient pas au courant. En août dernier, sur un autre forum subtilement intitulé « Occitania !! », où s'ébattent de jeunes occitanistes endoctrinés jusqu'au trognon, un internaute qui débarque demande à la cantonade si quelqu'un connàit le groupe Estar et où on peut se procurer ses albums. Un occitaniste de vingt-quatre ans, journaliste à Ràdio Pais et fils spirituel de David Grosciaude, répond sans sourciller qu'il conna7it très bien le groupe Estar mais qu'il ne dira rien parce que c'est un groupe de « béamistes anti-occitanistes ». Je précise que Jean-Luc Mongaugé écrit dans une langue naturelle et instinctive des chansons pleines de sensibilité, chansons qu'il interprète sur scène en solo, ou avec ses copains du groupe Estar, ou encore dans des pastorales (ainsi qu'en duo avec votre servante, occasionnellement). J'ajoute que l'antenne de Ràdio Pais, la radio occitaniste qui s'est spécialisée dans le copinage, est censée favoriser la diffusion de la création en langue régionale et reçoit même des subventions à cet effet. Mais fermons la parenthèse, car je vois le poète officiel qui poireaute dans sa cabine d'essayage. J'arrive! Du militantisme occitan à la littérature d'appareil, de La République des Pyrénées au Conseil Régional d'Aquitaine, la vie professionnelle de Sèrgi Javaloyès ressemble à une bande dessinée, fertile en rebondissements et en personnages grotesques ou inquiétants, un vrai manga finalement.
L'occitanisme, comme tous les totalitarismes, permet à des bouffons notoires de faire carrière tous azimuths et de jouir des privilèges afférents à une forme de monopole en décourageant les vocations. Au siècle dernier, l'écrivain tchèque Jan Zabrana, réduit au silence sous régime communiste, notait dans son journal intime: « Un écrivain débutant avec deux sous de jugeote ne peut pas ne pas être conscient quêtre admis par cet establishment équivaut à une déclaration de nullité. »
La partida sus Javaloyès me fai plan rire, la partida sus lo forum (l'ai botada en evidencia) mens.
Lo ton de la letra es evidentament incisiu mas deve bien reconeitre que l'estile de Marilis Orionaa...perdon, Irma Labrouche, quo es quauquarren (mencion especiala au pòrta-popas de chas Paratge e Convivencia) !
Vos laisse vos exprimir sus 'quela letra (setz pas tanpauc oblijats de vos esnerviar, 'quò n'en vau benleu pas lo còp, pense au certe jornalista de Radiò Pais visat dins la letra...), avant de far pareisser una responsa oficiala daus administrators dau forum, que publicarai per aqui, que mandarai a l'IBG, mai a Irma se trape son adreça...
'Quò vos fai qué d'aprener que setz tots daus "jeunes occitanistes endoctrinés jusqu'au trognon" ?