Crida Bearn

Òmi a écrit:Lo forum serà representat

Aquera manifestacion qu'ei ua protèsta, pas ua hèsta, qu'ei ua manifestacion silenciosa suu parcors e de calhavari aus estancs de presa de paraula
Las colors de la manifestacion que son a l'imatge deu visuau de l'artista BEN lo blanc (las promessas e paraulas) e lo negre (los actes) de las collectivitats territoriaus

L’INSPECTION D’ACADEMIE
Nous sommes ici devant l’Inspection d’Académie. C’est ici que peuvent se prendre des décisions concernant l’enseignement de la langue, la formation de maîtres, l’ouverture de classes bilingues.
C’est d’ici que les écoles Calandretas et les écoles bilingues publiques sont en droit d’attendre plus de postes d’enseignants.
L’offre d’enseignement dans les collèges et les lycées est insuffisante, voire inexistante. Tout ceci met en péril la filière universitaire et la formation de nos maîtres.
C’est donc ici que tout marche au ralenti pour l’enseignement de notre langue.
Monsieur l’Inspecteur d’Académie ! RÉVEILLEZ VOUS !
Alavetz entà l’Inspector d’Academia : CALHAVARI !

LA CAISSE D’ALLOCATIONS FAMILIALES
Nous sommes ici devant la Caisse d’Allocations Familiales. C’est un organisme paritaire qui appartient à tous puisqu’il s’agit d’utiliser nos cotisations. C’est un organisme qui se veut un symbole de la solidarité, et de la justice sociale.
Pourtant quand on parle de créer, à la demande de parents et par la volonté de parents des crèches bilingues où notre langue aura sa place, la CAF fait tout pour décourager ceux qui portent ces projets.
Monsieur le président de la CAF, mesdames et messieurs les administrateurs, l’égalité, la solidarité, sont des mots qui se disent aussi dans notre langue !
REVEILLEZ VOUS !
Alavetz entau president de la CAF : CALHAVARI !

LA PREFECTURE
Nous sommes ici devant la Préfecture. C’est ici que se trouve le représentant de l’Etat. Voilà des années que nous demandons une loi sur les langues, une reconnaissance de la diversité linguistique en France. Ça traîne, ça traîne ! Nous sommes en ce domaine au niveau des pires
états du monde. L’État a des responsabilités. Qu’il les assume. Il nous faut une vraie loi pour le développement de notre langue !
Monsieur le préfet, Monsieur le premier ministre, Monsieur le président, REVEILLEZ VOUS !
Alavetz entà l’Estat : CALHAVARI !

CONSEIL GENERAL DES PYRENEES-ATLANTIQUES
Nous sommes ici devant le Conseil Général des Pyrénées-Atlantiques. Il a commencé à mettre en place une politique pour la langue. Mais ça traîne, ça traîne ! Où sont les panneaux bilingues promis sur les routes ? Que les choses soient claires quand nous parlons de béarnais, de gascon, de langue d’Oc, d’occitan, nous parlons de la même langue. Que les choses soient claires : la
langue doit s’écrire partout comme elle s’écrit à l’école. Que le Conseil Général affirme cette évidence clairement. Qu’il mette en oeuvre la convention signée avec le recteur pour le développement de l’enseignement de l’occitan.
Mesdames et Messieurs les conseillers généraux, REVEILLEZ VOUS !
Alavetz tau Conselh Generau : CALHAVARI !

LA MAIRIE ET L'AGGLO
Nous sommes ici devant la mairie de Pau et devant le siège de la communauté d’agglomération.
Nous sommes ici devant les instances qui dirigent la capitale du Béarn. Où est la politique en faveur de la langue occitane ?
Est-ce que la capitale du Béarn aurait honte de son pays et de sa langue ?
Pau et son agglomération doivent donner l’exemple. Pau et son agglomération doivent s’unir avec l’ensemble des collectivités pour mettre en place la politique linguistique qu’il faut mettre en place d’urgence.
Mesdames et messieurs les maires, Madame la présidente, REVEILLEZ VOUS !
Alavetz entà « Martine » : CALHAVARI !

Danís a écrit:Si que non, io sei partatjat.
D'un biais generau, sei un pauc deçaugut. Per çò que pensava veire mai de monde (a vusda de nas, diriá casi 1500 personas). I aviá dau monde dau canton que vengueren pas (e fòrça), mas tanben dau monde que vengueren de luenh (Tolosa, Lenagadòc...). I aviá de tot : daus elegits (ai auvit dire que i aviá Bayrou, personalament l'ai pas vist, mas emb L'Òmi sem 'ribats en retard... ), un pauc totas las associacions occitanas eran representadas.

E òsca per lo dinamisme de la manifestacion e sa mesa en scena (lo charivari davant chasque bastiment representatiu), a maugrat d'un cortegi un pauc silenciós.
E se quauqu'un me podiá explicar perque anar gular davant la mairia, la CAF, lo Conselh Generau, la prefectura un dissabte alara que i a degun per auvir ? Me pause totjorn la question...

Danís a écrit:















(Remarcaretz la presencia dau drapeu tibetenc... e l'absencia dau drapeu occitan...)