Robert Lafont nos porgis un libre novèl:
"L’État et la langue" ençò de "Sulliver".
Parucion setembre de 2008
224 p Prètz : 21 €
En librariá le 26 de setembre 2008
Presentacion de l'editor:
Le livre interpelle les passionnés d’Histoire de France, de littérature et de linguistique. Plus largement, tous ceux qui s’interrogent sur la place de la langue dans la société, son rôle à la fois politique et culturel, et bien sûr son évolution au cours des siècles.
Le contenu:
Dès l’instant où les Grecs empruntent l’alphabet aux Phéniciens pour écrire leur langue, l’État
pointe sous la forme de la Cité. Langue et écriture se prêtent désormais secours dans son service.
Comme il y a pour la communication orale une fixation systémique dite phonologie, il y a pour fixer la langue en écrit un système phonématique, dont l’État établit les règles. D’après le codage grec se construit le codage latin, le nôtre, avec son contrôle maximal de la Lettre sous ses trois
aspects de système de langue écrite, de système de ce qui sert à l’écrire, et de système de ce qu’on
écrit avec elle sous l’autorité et quelquefois la censure de l’État.
Ainsi naquirent en Gaule romaine deux langues nouvelles : oc au Sud, oïl au Nord, dont l'auteur suit en parallèle émergence et développement dans un réexamen de l'Histoire de France.
De l’Antiquité à la fin du XVIIe siècle, l’État se construit et impose son hégémonie en instrumentalisant l’outil linguistique et en le codifiant. Le pouvoir centralisateur enfin installé, la France, déclarée une et indivisible, devient un État intérieurement oppressif, extérieurement conquérant, intellectuellement convaincu de sa supériorité à tout autre.
"L’État et la langue" ençò de "Sulliver".
Parucion setembre de 2008
224 p Prètz : 21 €
En librariá le 26 de setembre 2008
Presentacion de l'editor:
Le livre interpelle les passionnés d’Histoire de France, de littérature et de linguistique. Plus largement, tous ceux qui s’interrogent sur la place de la langue dans la société, son rôle à la fois politique et culturel, et bien sûr son évolution au cours des siècles.
Le contenu:
Dès l’instant où les Grecs empruntent l’alphabet aux Phéniciens pour écrire leur langue, l’État
pointe sous la forme de la Cité. Langue et écriture se prêtent désormais secours dans son service.
Comme il y a pour la communication orale une fixation systémique dite phonologie, il y a pour fixer la langue en écrit un système phonématique, dont l’État établit les règles. D’après le codage grec se construit le codage latin, le nôtre, avec son contrôle maximal de la Lettre sous ses trois
aspects de système de langue écrite, de système de ce qui sert à l’écrire, et de système de ce qu’on
écrit avec elle sous l’autorité et quelquefois la censure de l’État.
Ainsi naquirent en Gaule romaine deux langues nouvelles : oc au Sud, oïl au Nord, dont l'auteur suit en parallèle émergence et développement dans un réexamen de l'Histoire de France.
De l’Antiquité à la fin du XVIIe siècle, l’État se construit et impose son hégémonie en instrumentalisant l’outil linguistique et en le codifiant. Le pouvoir centralisateur enfin installé, la France, déclarée une et indivisible, devient un État intérieurement oppressif, extérieurement conquérant, intellectuellement convaincu de sa supériorité à tout autre.