un élu bas-rhinois a annoncé qu'il ne s'exprimerait désormais qu'en
alsacien "pour bien montrer que cela ne met pas en danger la cohésion
nationale", en signe de protestation contre le vote des sénateurs
opposés à la reconnaissance constitutionnelle des langues régionales."Par
réaction à la décision du Sénat de supprimer l'amendement de la
Constitution qui reconnaissait les langues régionales, j'ai décidé de
m'exprimer en alsacien jusqu'en septembre pour bien montrer que cela ne
met pas en danger la cohésion nationale ni ne menace la suprématie de
la langue française", indique dans un communiqué Denis Lieb, conseiller
général de Sarre-Union (groupe des indépendants, écologistes et
régionalistes).
"Je parlerai alsacien dans toutes les
commissions du Conseil général, lors de la plénière en septembre, mais
aussi lors de toutes les invitations officielles où je serai amené à
prendre la parole", a expliqué à l'AFP l'élu, un enseignant âgé de 41
ans.Le 18 juin, les sénateurs alsaciens ont voté en bloc en
faveur du maintien de la référence aux langues régionales dans la
Constitution, considérant, comme les députés auparavant, qu'elles
faisaient partie du "patrimoine de la France". Mais ils n'ont pas
emporté la majorité au Sénat et la référence aux langues régionales a
été supprimée.
alsacien "pour bien montrer que cela ne met pas en danger la cohésion
nationale", en signe de protestation contre le vote des sénateurs
opposés à la reconnaissance constitutionnelle des langues régionales."Par
réaction à la décision du Sénat de supprimer l'amendement de la
Constitution qui reconnaissait les langues régionales, j'ai décidé de
m'exprimer en alsacien jusqu'en septembre pour bien montrer que cela ne
met pas en danger la cohésion nationale ni ne menace la suprématie de
la langue française", indique dans un communiqué Denis Lieb, conseiller
général de Sarre-Union (groupe des indépendants, écologistes et
régionalistes).
commissions du Conseil général, lors de la plénière en septembre, mais
aussi lors de toutes les invitations officielles où je serai amené à
prendre la parole", a expliqué à l'AFP l'élu, un enseignant âgé de 41
ans.Le 18 juin, les sénateurs alsaciens ont voté en bloc en
faveur du maintien de la référence aux langues régionales dans la
Constitution, considérant, comme les députés auparavant, qu'elles
faisaient partie du "patrimoine de la France". Mais ils n'ont pas
emporté la majorité au Sénat et la référence aux langues régionales a
été supprimée.