un "occitan warrior" de 'queu forum a chausit de botar 'na foto dau pair Schivardi jos son nom... sabe pas se 'qu'es dau segond degrat o pas, mas 'quo me fai venir lu rachacuer ('quo me balha enveja de "rendre ma sopa" se voletz) chasque cop que zo vese...
per sovenança...eleccions de 2007...entrevusda dau Schivardi...
per sovenança...eleccions de 2007...entrevusda dau Schivardi...
Schivardi a écrit:
Il est évident que je ne saurais confondre les droits légitimes des peuples de Martinique et de la Guadeloupe a décider souverainement de leur propre destin avec la situation des populations des départements de Haute-Corse et de Corse-du-Sud.
Partisan de l’unité de la République contre la régionalisation et la décentralisation exigées par l'Union européenne, je suis un défenseur des départements, des cantons et des 36 000 communes contre les « pays » et autres « régions. »
Les populations de ces deux départements ont d’ailleurs déjà tranché le 6 juillet 2003, lors d’un référendum qu’on leur a imposé et qui visait, au nom de la régionalisation, à supprimer les deux départements, Haute-Corse et Corse-du-Sud, afin de constituer une « collectivité territoriale de Corse. » La majorité, au nom de tout le peuple français, a voté non.
Il faut rappeler qu'à cette époque, j’étais l'un des initiateurs de l'appel à une manifestation nationale le 20 septembre 2003, « La République doit rester une et indivisible », et je déclarais, lors d’une réunion du comité national des initiateurs de l'appel, le 21 juin 2003 : « Avec le projet de loi sur la décentralisation issu de la révision constitutionnelle, les communes seraient dessaisies de l'essentiel de leurs compétences. »
Le 9 juillet, le comité de l'appel publiait un communiqué indiquant notamment : « Au nom du peuple français tout entier, les électeurs corses ont dit : nous ne voulons pas de l'éclatement du pays. »
Le 23 juillet, dans une interview à l'occasion des élections cantonales dans le canton de Ginestas où j’étais candidat et où je fus élu, j’indiquais, à propos du sens de ma candidature : « C'est ce qui s'est passé en Corse, cette politique qui est l'application des directives européennes a été rejetée. C'est un encouragement à poursuivre le combat pour la défense des communes et de la République. »
Je n’ai pas changé de position et c’est la raison pour laquelle je suis candidat à l’élection présidentielle pour la rupture avec l’Union européenne, la défense de la République une et indivisible, la défense des départements, des cantons et des 36 000 communes.
Gérard Schivardi
Mailhac, le 28 mars 2007