Tè. A levat dau passatge sus la marselhesa, pòs veire que lo public marselhés es estat d'a fons darrier França...
"Le public marseillais a profité de la venue des Bleus pour montrer combien il était chaud. Et impitoyable. Le matin du match,
La Provencecitait Alain Porcu, le président de la Ligue de la Méditerrannée. Suite
à un conflit avec les associations de supporters de l'OM concernant la
mise en vente de certains billets, il disait : «
Si l'équipe de France n'est plus venue à Marseille depuis 1998 (NDLR, depuis 2000 en fait),
c'est peut-être aussi à cause d'eux. Après leurs sifflets à Dugarry, des joueurs ne voulaient plus venir.»
Le Vélodrome est-il parti pour neuf nouvelles années sans les Bleus ?
C'est possible. A certains moments de la soirée, le Stade de France a
pu passer pour un vrai stade de football, en comparaison.
Rien à redire sur
La Marseillaise, cette fois. Le
titre de l'hymne national, en pareil endroit, se suffit à lui-même pour
être respecté et repris à pleins poumons. C'est sur la façon très
sélective d'encourager l'équipe de France que la polémique va s'ouvrir.
Dès la présentation des équipes, les joueurs français ont droit à des
vivas ou des huées en fonction de leur pedrigree en club. Ovationnés :
Mandanda, Nasri, Ribéry, Carrasso. Conspués : Anelka l'ex-Parisien,
Lloris, Toulalan et Benzema les Lyonnais, un peu moins Gourcuff et
A. Diarra les Bordelais.
Raymond Domenech,
bien sûr, a droit au vacarme qui l'escorte depuis de longs mois
maintenant. En seconde période, s'y ajoutent des appels à la démission
avec, en écho, des «
olééé» de corrida saluant quelques séquences de passes argentines. Humiliants pour les Bleus."
Bacary Sagna est perplexe. «
Je ne comprends pas, ils sont censés nous supporter. Pour nous, c'était un peu un match à l'extérieur, dit le latéral droit, qui cherche ses mots et semble en garder sous la semelle
Pres dins l'Equipe.