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Los anarquistas tolosans e lo metrò en patés

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LaurençD
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LaurençD

LaurençD
Occitan Warrior
Occitan Warrior

Article paregut en çò de la CNT-AIT : http://anarsonore.free.fr/spip.php?mot291

C’est quoi être Français ?

Ma patrie c’est le monde, ma famille l’humanité !


Comme si nos dirigeants ne nous déversaient pas d’habitude suffisamment de mensonges et d’inepties, voilà qu’ils nous sortent du chapeau un sujet propice à toutes les élucubrations et même porteur de guerre : celui de l’identité nationale.
Le « Ministère de l’immigration, de l’intégration, de l’identité nationale et du développement solidaire » (ouf) bat la grosse caisse autour de cette angoissante question : « Qu’est-ce qu’être Français ». Remarquons tout d’abord que, quand on s’intitule « Ministère de l’identité nationale », c’est qu’on doit bien avoir une petite idée sur le sujet (et même une arrière pensée...).

Soulignons ensuite que, si le sujet est filandreux, l’objectif à court terme de l’opération est évident : la droite présidentielle, en attisant le nationalisme « français » espère ramener à elle aux prochaines élections les voix du FN et des gros réacs.

En même temps, les pouvoir publics locaux subventionnent grassement (en ces temps pourtant réputés de vaches maigres), sous l’œil d’une bureaucratie bruxelloise complice, toutes les initiatives susceptibles d’attiser le nationalisme dans sa version régionale. L’objectif immédiat est identique au précédent : il s’agit de tenter de ramasser des voix. Si pour l’électeur genre « Pêche, chasse et tradition » le choix peut se révéler cornélien, ballotté qu’il va être en son amour du lepenisme national et celui de la choucroute (ou du cassoulet) du cru ; un tantinet de réflexion montre que l’un (le régionalisme) n’est pas l’opposé de l’autre (le nationalisme) mais simplement son reflet en miroir déformant qui rendrait simplement tout plus petit, plus étroit, et encore plus mesquin si cela était possible.

Bref, c’est toujours « d’identité » qu’il s’agit, et, pour tous les pouvoirs, nous faire avaler la pilule identitaire est un combat essentiel. A Toulouse, par exemple, le dernier coup de force (sans débat public préalable, paraît que c’est ça la démocratie) a été d’imposer le patois dans les annonces du métro. Que ne ferait-on pas pour satisfaire un petit lobby (qui sinon « irait à droite », comme il l’a fait dans l’histoire, Vichy n’est pas si loin...) et espérer engranger quelques misérables voix de plus... ? [1]

Quant au résultat essentiel de toute cette propagande, il est commun aux deux protagonistes et parfaitement évident : diviser pour mieux régner. Diviser la population entre « les vrais Français » et les autres (nécessairement « faux » dans cette dialectique), diviser tout autant les habitants entre ceux dont les grand-parents parlaient patois et qui seraient donc de « chez nous » et ceux qui ont pour langue maternelle le français, ou qui on appris le français quand leur langue maternelle était l’arabe, le roumain, le turc, le portugais ou le vietnamien. A tous ceux là, les politiques régionalistes signifient qu’ils sont des sujets méprisables et de second rang. Quelle plus grande marque de mépris en effet que de s’adresser à quelqu’un, sciemment, dans une langue qu’il ne connaît pas alors qu’on peut lui parler dans une langue qu’il connaît (et qu’il a appris parfois en faisant beaucoup d’efforts) ?

Ajoutons que ces nationo-régionalismes reposent sur des présupposés culturels, historiques ou autres parfaitement inexacts. Ainsi, pour ne donner qu’un exemple, qui sera développé dans les pages suivantes, la notion de « Nation », à la base même du nationalisme, n’a, si l’on se réfère à l’histoire de France, rien à voir avec ce qu’on nous présente maintenant sous le même nom. Un simple détail, sûrement, comme dirait un nationaliste bien connu...
Face à tous ceux qui développent leurs particularismes, leurs communautarismes, leurs nationalismes, leurs régionalismes, face à tous « les imbéciles heureux qui sont nés quelque part » comme le chantait si bien Georges Brassens, nous répondrons, comme le fit Federica Montseny, au cours de ce qui fut le plus grand rassemblement de l’histoire de l’anarchisme et probablement le plus grand mee ting qui eut lieu dans toute l’Espagne après la mort de Franco, à Barcelone, en langue espagnole (et non en catalan, qu’elle maîtrisait parfaitement et parlait dans son intimité) [2] : « Ma patrie, c’est le monde ; ma famille, l’humanité », et ma classe sociale, celle des exploités.
B.
Article d’Anarchosyndicalisme ! n°115


E sus lo meteis tòrcacuòl, per rire un pauc :


Mon métro en patois


lundi 14 décembre 2009
Métro Capitole. Ça va, il n’y a pas trop de monde. Je m’installe dans la rame.
Tout de suite après, une brave dame : « Macarel ! Mais en quoi il cause le métro aujourd’hui ? C’est de l’Allemand ou quoi ? Ils sont revenus ? Ne me faites pas peur, déjà que je suis en pleine ménopause ! ».
Un gros monsieur : « Non, Madame, je vais vous expliquer, c’est de l’Occitan, je le sais, je suis professeur à l’université ».
La dame : « Laquelle, celle qui est fermée tout le temps à cause de la grève ? Et à quoi ça sert, que le métro il parle occitan comme vous dîtes ? ».
Moi : « Comment, vous savez pas ? C’est pour le commerce international et le développement de Toulouse. Paraît qu’en Chine ils parlent plus que ça. Grâce à la sensibilisation que leur offre le métro, vos enfants, ils pourront aller y travailler, en Chine, dès la semaine prochaine ».
Un autre monsieur, goguenard : « Et aux USA c’est pareil. Dans les universités, tous les cours sont en Occitan. Voyez si c’est utile. Et je vous parle même pas de l’aéronautique et des industries de pointe : c’est tout en Occitan aussi. D’ailleurs, la prochaine fois que vous achèterez un Boeing, vous pourrez le vérifier, madame : toute la notice, elle est en Occitan ».
La dame : « C’est que j’en achète pas souvent, moi, des choses comme vous dîtes, pardi, c’est pour ça que j’étais pas au courant. Enfin, ça m’a l’air bien utile quand même ... ».
Le professeur, reprenant ses esprits : « En Chine et aux USA, je suis pas tout à fait sûr, mais grâce à l’Occitan, vos enfants, ils pourront se faire comprendre dans toute notre vaste et belle région ».
La dame : « Si c’est pour aller à Poucharamet, merci bien, on y va déjà tous les dimanches, chez ma belle-soeur, et on a encore pas besoin d’un traducteur. On aurait plutôt besoin d’une bonne cuisinière, parce que son pain chinché, à ma belle-soeur, ça me mets de ces renvois qu’on dirait la station d’épuration de Ginestous ... ».
Le professeur : « Enfin, c’est avant tout pour retrouver notre mémoire ».
La dame : « Boudu, ça, j’en ai bien besoin, figurez-vous, qu’hier je savais plus ou c’est que je me les étais mises, les clefs ».
Le professeur, doctoral : « Madame, je parle de notre mémoire historique : quand, à l’école, nos arrière grands-parents parlaient occitan, ils étaient punis. C’était des victimes. En parlant occitan dans le métro, nous les réhabilitons ».
La dame : « Héhé, ma grand-mère à moi, elle était sourde-muette, la pauvre femme. On te l’a forcé à faire comme si elle parlait (on dit « oraliser » chez les savants) à grand coup de ceinturons. Et elle, vous allez la réhabiliter ? ».
Le monsieur : « Moi, j’étais gaucher. À l’école, ils m’attachaient la main gauche dans le dos, pour m’obliger à écrire de la main droite, avec des grandes boufes dans la gueule. Vous allez me réhabiliter aussi ? ».
Moi : « Pauvre professeur, pour réhabiliter toutes ses victimes, il va vous falloir parler Occitan en langue des signes et rien qu’avec la main gauche ».
Pendant que le Professeur me regarde d’un air dubitatif nous passons sous la Garonne. Ça n’a l’air de rien, mais sur le plan philologique, ça change tout : d’un côté, c’était le Languedoc, et de l’autre, la Gascogne. Deux langues plus différentes que le Français et l’Espagnol, et avec une prononciation qui n’a rien à voir. Et que croyez vous qu’il se passe ? Rien. La même voix hurle exactement avec la même prononciation dans les wagonnets du métro.
Je le fais remarquer au cher professeur : « On est pas en Gascogne ? ».
Lui : « Et alors ? ».
Moi : « Mais, ça devrait plus être la même langue ! ».
Lui : « Hou … mais, si on se met à parler les uns en Gascon, les autres en Languedocien, on va plus se comprendre ! ».
La dame : « Quoi, vous êtes même pas fichus de vous comprendre entre vous ! Je vais vous le dire, tout professeur que vous êtes, vous me faîtes l’impression d’une glousse qui a trouvé un clavier d’ordinateur. Votre Occitan, té, vous pouvez le mettre à la bedoucette ».
Le professeur qui parle Occitan mais manifestement pas le Toulousain : « C’est quoi, une bedoucette ? »
Le petit de Marinette (En pur toulousain dans texte)
Article d’Anarchosyndicalisme ! n°115


Alh Òli

Alh Òli
Occitan Warrior
Occitan Warrior

Es grand.

Zengi

Zengi
Trobador !!
Trobador !!

Los anarquistas tolosans e lo metrò en patés Couva115

Zengi

Zengi
Trobador !!
Trobador !!

CNT = MèRDA

(e qu'ei un anarquista qui ditz aquò .. Clucant

Tiston

Tiston
Occitan Warrior
Occitan Warrior

tu n'aurais pas du titrer "Les anarchistes et le métro en patois", parce-que vraiment heureusement tous les anarchistes ne pensent pas comme ça, ne sont pas aussi idiots, fiers de leur connerie, aussi imbus d'eux-mêmes, ignorants, réactionnaires et intolérants, que les 5 branleurs qui écrivent dans ce torche-cul...
Malheureusement, beaucoup de connards qui se disent anarchistes parce-qu'ils se fringuent pour 300 euros chez Lonsdale et font des fuck une fois par an aux fafs dans une manif, les crétins qui sortent des canards méprisables pseudo-politiques (parce-que ce journal par exemple n'est qu'un ramassis de contre-vérités, d'erreurs historiques, scientifiques, la tribune du pseudo-anarchisme pré-pensé), qu'ils écrivent d'une main quand ils tiennent dans l'autre un bouquin du genre "Je suis anarchiste en 5 leçons" chez l'harmattan ou "Que faut-il penser pour être un anarchiste modèle" chez Folio, bref, du vulgaire, de la pensée molle, du topo entendu, ré-entendu, sur tous les sujets, jamais de réflexion personnelle, originale, de la redite, du vieil anar qui pue du cul, content d'être le roi de la pensée dans sa bulle, dans sa section de 3 péquins à Paris 8ème...

Par ailleurs, ces deux textes sont vraiment pathétiques et d'une mauvaise foi catastrophiques... les trous-de-balle qui ont écrit ça vont être les premiers à te défendre les indiens d'Amazonie et les pygmées (les gentils sauvages quoi...), par contre ces connards de ploucs de France et d'Europe, ils sont un frein insupportable à l'avancée de l'idéal anarchiste (z'ont rien compris à l'idéal anarchiste d'ailleurs, la plupart de ces nouveaux anars sont des fachos en puissance)...
Parisianisme, amalgames, mépris, erreurs grossières (oui connard, Garona et Tolosa se prononcent pareil en languedocien et en gascon, qui sont deux dialectes d'une langue et non pas deux langues "complètement différentes" comme ton prof de français à Paris te l'a appris)... Bref, tout ça est lamentable, vraiment... et on retrouve souvent ce genre de conneries au NPA, et moi ça me fait chier...
et les mecs qui confondent internationalisme et uniformisation fasciste, ceux qui confondent concorde humaine, respect de l'autre, égalité entre les hommes et anéantissement des différences...

Einucent

Einucent
Occitan Warrior
Occitan Warrior

…per quó qu'es de citar Federica Montseny a son secors, ò faria mielh de se cultivar sus lo contexte Barcelonès jós lo franquisme.

http://einucent.wordpress.com

LaurençD

LaurençD
Occitan Warrior
Occitan Warrior

Tiston a écrit:tu n'aurais pas du titrer "Les anarchistes et le métro en patois", parce-que vraiment heureusement tous les anarchistes ne pensent pas comme ça, ne sont pas aussi idiots, fiers de leur connerie, aussi imbus d'eux-mêmes, ignorants, réactionnaires et intolérants, que les 5 branleurs qui écrivent dans ce torche-cul...
Malheureusement, beaucoup de connards qui se disent anarchistes parce-qu'ils se fringuent pour 300 euros chez Lonsdale et font des fuck une fois par an aux fafs dans une manif, les crétins qui sortent des canards méprisables pseudo-politiques (parce-que ce journal par exemple n'est qu'un ramassis de contre-vérités, d'erreurs historiques, scientifiques, la tribune du pseudo-anarchisme pré-pensé), qu'ils écrivent d'une main quand ils tiennent dans l'autre un bouquin du genre "Je suis anarchiste en 5 leçons" chez l'harmattan ou "Que faut-il penser pour être un anarchiste modèle" chez Folio, bref, du vulgaire, de la pensée molle, du topo entendu, ré-entendu, sur tous les sujets, jamais de réflexion personnelle, originale, de la redite, du vieil anar qui pue du cul, content d'être le roi de la pensée dans sa bulle, dans sa section de 3 péquins à Paris 8ème...
Bon, l'arnaquia ne soi pas especialista e ai titolat "los anarquistas tolosans e lo metrò en patés". Benlèu qu'aici tolosan era mai impòrtant qu'anarquista, puèi que la presencia de l'occitan dins lo metrò a fach sortir del bòsc tot çò que Tolosa avia coma jacobinaires, quina que sia lor etiqueta.
Una causa que quita pas de m'estonar : la lor ràbia. Que se pòsca parlar quicòm mai que francés, aquò te los fa bramar coma de tessons. Dison lo mot "patois" coma dirian "pédé" o "bicot". Solide qu'aici l'etiqueta d'anarquistas servis pas qu'a amagar de biaisses de fascistas.
T'enfadas pas Tiston, perdas pas ta lenga Los anarquistas tolosans e lo metrò en patés Icon_wink

Qualqu'un mai


Guelha de bonda
Guelha de bonda

Un putassièr (sòci de la CNT AIT, emplegat a la BUC del Miralh) passèt qualques oradas de trabalh a la debuta del mes de decembre per escampar un papieron dins la bibliotèca per demandar la demission de Coppey (ara, es gaireben fait mercés a la còla municipala amassada a l'entorn de Cohen, ambe l'UMPS e l'ajuda del PCF). M'agrada quand aquelis òmes de la CNT que parlan d'utilitat ambe aquela iniciativa de l'occitan dins lo mètro. Per far brac, "c'est pas utile, ça sert à rien" (un liberal tendriá pas melhora paraula qu'aquò ...). Coma son de mond "d'esquèrra", tot va plan alavetz.

clafotis

clafotis
Occitan Warrior
Occitan Warrior

Tiston a écrit: "Je suis anarchiste en 5 leçons" chez l'harmattan ou "Que faut-il penser pour être un anarchiste modèle" chez Folio

Per la responsa dins son entièretat ma 'queu bocin me faguet aigar mas malinas Los anarquistas tolosans e lo metrò en patés 37676

Me songe que coma las tres lingas de trabalh de la CNT son l'anglès, l'espa lo castilhan e l'esperantò, los redactors~las redactritz d'aquela revuda an dau trabalh emai lo restant siguesse 'na critica dau desbat merdós dau Besson (e que criticar es bon per la santat).
Aürosadament tots los CNT-AITistes son pas coma aquò.

Bon i torne per 'na seconda cocha
http://cnt-ait.info/article.php3?id_article=52

http://rapieta.wordpress.com/

admin

admin
Trobador !!
Trobador !!

Bordeaux (où l’on parla gascon du XlIème au XVème siècle)

Òc segur, d'alhors, au segle XIX, meste Verdiér escrivó en portugués !

Pour être exact, il faudrait parler des gascons (béarnais, landais, bigourdan, girondin, armagnacais, commingeois) et des languedociens.

N'importe quoi ! Se parla pas briga de girondin ! I a lo vasadés, lo lanés, lo medoquin, lo bordalés, lo maritim ! E lo lanés dens las lanas, soi desolat, mes es reduisir lo neugue lo maritim... Bande de cons

http://omidelafotografia.wordpress.com/

admin

admin
Trobador !!
Trobador !!

Personaument, pensi que tots aquestes dialectes, e tots aquestes parlar, son una pròva d'un vertadèir anarquisme !

http://omidelafotografia.wordpress.com/

admin

admin
Trobador !!
Trobador !!

http://omidelafotografia.wordpress.com/

joan_cavalier

joan_cavalier
Trobador !!
Trobador !!

e vo i'a doas CNT una plan e l'autre mens frequentable, aviam ja aguts problemes amb una de las doas del temps del CROC, mas avem pas problemes amb l'autre e la CNT que far cagar son tot bels pron nombroses per jogar a la belota, lo de mai del mitan anarquistes ramondin es pas contra l'occitan en majoritat mercés a un trabalh de terrenc que sem d'unes de faire dempuei d'annadas (que siaguesse lo Godolin del temps onte era president del MEDOC, nosautres del temps del CROC o dabanç botilhas e porrons a l'estanquet (e vos los pretz astronomics de l'estanquet es un factor de solidaritat sociala e precari lol)

Amistats

Cedric

http://www.myspace.com/joan_cavalier

clafotis

clafotis
Occitan Warrior
Occitan Warrior

As rason Cedric, estranhament me los sonjava tornar amic-amic
2) Les scissions

Elle a connu durant cette période deux scissions. La première, dite de la " Tour d’Auvergne ", du nom de la rue où se trouvait le local de la CNT d’alors. Existante jusqu’en mars 2006 (date à laquelle elle fusionne avec la CNT-AIT), sous le nom de " CNT-deuxième UR ", elle réunissait une dizaine d’adhérents, et sa principale activité semblait
être l’animation d’un site Internet et la propagande anarchiste. Les
origines de cette scission sont assez floues et semblent relever
essentiellement de querelles personnelles.

La seconde date de 1993. Il s’agit de la CNT-AIT (http://cnt-ait.info/) : le XXe congrès de l’AIT (Association internationale des travailleurs), en 1996, a en effet exclu " notre " CNT,
à 2 voix contre une (!) et 3 abstentions... un vote minoritaire, bien
peu représentatif de notre logique de fonctionnement, privilégiant le
consensus. Une fois encore, des oppositions de personnes ont joué un
rôle déterminant dans cette scission. Deux lignes cependant se dessinait,
qui se sont encore affirmées par la suite : d’une part, une ligne
dogmatique dure, s’opposant radicalement aux élections du personnel et
donc à la stratégie de développement des sections syndicales, se
repliant de fait sur une ligne
propagandiste anarchiste/anarchosyndicaliste ; d’autre part, une ligne
cherchant à développer un syndicalisme de lutte, acceptant la
participation ponctuelle aux élections pour protéger ses sections
syndicales, refusant la référence idéologique unique à l’anarchisme,
défendue par notre organisation (souvent appellée CNT Vignoles). Des distinctions à relativiser : il est arrivé par la suite que des syndicats de la CNT-AIT se présentent aux élections de DP et effectuent un excellent travail syndical ; ceux de la CNT
ne s’y présentent par ailleurs que très ponctuellement. Soulignons
enfin que, localement, lorsque les vieilles rivalités de personnes sont
absentes, d’excellentes relations existent, ainsi qu’un travail commun
fructueux.
http://www.cnt-f.org/spip.php?article12

http://rapieta.wordpress.com/

clafotis

clafotis
Occitan Warrior
Occitan Warrior

Per tots e totas, en 'quela fin d'annada, un filmonet illustrat per una poësia de Michele Lalonde (1970), badatz pas 'quò es dau francès :