Istòria occitana:
Cauva importanta que si passèt dau temps de la revolucien francesa, la revòlta dei Barbets: de cavar sus internet!
>L'Armée du Midi de la jeune République entre dans Nice le 29 septembre 1792 et le 31 janvier 1793, la Convention ordonne l'intégration du comté au sein du territoire national au travers de la création du département des Alpes-Maritimes. Les Barbets, des contre-révolutionnaires locaux, luttent contre l'occupation française dans le haut-pays niçois. Près de Duranus, le « Saut des Français » garde le souvenir de soldats français qui ont été jetés dans le vide au-dessus de la Vésubie.
Traduction
La Balade de François FULCONIS qu’on appelait Lalin
(Jouan Lùc SAUVAIGO)
Daignez accepter ici la triste histoire
De François FULCONIS qu’on appelait Lalin
Ils lui ont volé l’honneur et sali la mémoire
Et c’est justice de chanter son destin
Beau et habile, il y a un tailleur à l’Escarène
La clientèle vient jusque des autres vallées
Il est intelligent et se donne de la peine
Oui, Choa FULCONIS est un homme de bon sens
REFRAIN
Ecoutez le destin de François FULCONIS qu’on appelait Lalin
Il s’est marié mais la guerre éclate à nouveau
C’est l’ouragan de cette année 92 (1792)
La France occupe, « civilise » et empoche
A la disgrâce ne s’ajoute que la tricherie
Une saloperie d’officier de cette soldatesque
De François FULCONIS déshonore l’épouse
Un homme droit se venge de vilenie
En François FULCONIS naît Latin, le barbet
REFRAIN
Vous avez tenu, miliciens de la Contea
Pendant cinq ans entre Saorge et Saint-Martin
Mais sur la crête s’évanouit l’épopée
De ces vaillantes brigades, c’est ainsi
Prince de Savoie, traître, vous abandonne
Le 28 avril de 96
A l’ennemi sans foi qui vous hait
Avec les résistants, aucune pitié, aucune loi
REFRAIN
Un jour que l’Etat Major français faisait bombance
Lalin, vêtu d’un uniforme d’officier
S’est invité plein d’audace. Par dévers soi
Il se moque et ainsi attend le café
Puis en cachette il emporta l’argenterie
Leur laissant sous l’assiette un billet :
« bâtards, vous payerez vos tromperies
Mort aux Français ! »
Signé de Lalin le barbet
REFRAIN
Les Français le cherchent partout
Mais aucun piège
N’a jamais pu attraper Lalin, barbet d’honneur
Il se déguise, il a tend de ruses qu’ils laissent pantois
La Garde Nationale, « blanche » de terreur
Il a tant d’audace, il se moque et défie
Que l’occupant, à force, trouve la brebis galeuse
Pour des promesses d’or, le judas se décide
C’est son plus proche ami qu’on surnomme Chichoun
REFRAIN
La vieille Parpaniacca porte la nourriture
Le traître, dans un barillet, verse le poison
Les barbets mangent, boivent, mais Lalin s’endort
Chichoun tire la tête ! un coup et puis plus rien
Lié sur une mule, ils l’ont descendu à Nice
Malgré sa mère qui pleurait de douleur
La République pour nous faire sienne nous brise
D’une nation elle efface l’esprit et l’honneur
REFRAIN
Pour ma part, il me semble qu’il fallait pour l’histoire
Que les barbets fussent traités d’assassins
Sinon comment justifier la victoire
Des renégats, des traîtres et des saboteurs ?
Tant d’autres sur la crête sont partis
Comme FULCONIS que l’on appelait Lalin
Ils lui ont volé l’honneur et sali la mémoire
Justice soit de chanter son destin
Lavoust
(Thierry CORNILLON) album En prals.
Lavost
Avètz sentit ‘quela cançon
Que cantan toi en cada maijon
L’estoria de Carlo un ome de damont
E dei Barbets dins tot lo canton
Tant n’avia de companhons
D’amics e d’autres aqui n’amont
Que de francés n’a tuat sensa perdon
Lo pais entier n’èra la sieu rason
De la guerra, de la preson
S’es trach per viure mé la sason
Laurar la terra e semenar damont
Sensa ren dire dal morre dei canons
De Lavost a Berthemont
Restan li leris de la maijon
Lo cor tendre de la bèla Loison
Lo bel caire d’aquel pichin garçon
Th. CORNILLON En Prals, extrait de l’album Cants d’en amont
Lavoust
Avez-vous entendu cette chanson
Qu’on chante dans chaque foyer ?
L’histoire de Charles, un homme de la montagne
Et des « Barbets » dans la région.
Il en avait des compagnons,
Les amis et les autres de là haut,
Que de Français il a tué sans remords !
Tout un pays était son idéal
La guerre et la prison
Il en a réchappé, pour rejoindre la nature
Labourer et semer la terre, là-haut,
Taisant au fond de lui l’écho des canons
De Lavoust à Berthemont
Il ne reste plus que la légende
Le cœur tendre de la belle Louise
Et le rocher de ce petit garçon.
Cauva importanta que si passèt dau temps de la revolucien francesa, la revòlta dei Barbets: de cavar sus internet!
>L'Armée du Midi de la jeune République entre dans Nice le 29 septembre 1792 et le 31 janvier 1793, la Convention ordonne l'intégration du comté au sein du territoire national au travers de la création du département des Alpes-Maritimes. Les Barbets, des contre-révolutionnaires locaux, luttent contre l'occupation française dans le haut-pays niçois. Près de Duranus, le « Saut des Français » garde le souvenir de soldats français qui ont été jetés dans le vide au-dessus de la Vésubie.
Traduction
La Balade de François FULCONIS qu’on appelait Lalin
(Jouan Lùc SAUVAIGO)
Daignez accepter ici la triste histoire
De François FULCONIS qu’on appelait Lalin
Ils lui ont volé l’honneur et sali la mémoire
Et c’est justice de chanter son destin
Beau et habile, il y a un tailleur à l’Escarène
La clientèle vient jusque des autres vallées
Il est intelligent et se donne de la peine
Oui, Choa FULCONIS est un homme de bon sens
REFRAIN
Ecoutez le destin de François FULCONIS qu’on appelait Lalin
Il s’est marié mais la guerre éclate à nouveau
C’est l’ouragan de cette année 92 (1792)
La France occupe, « civilise » et empoche
A la disgrâce ne s’ajoute que la tricherie
Une saloperie d’officier de cette soldatesque
De François FULCONIS déshonore l’épouse
Un homme droit se venge de vilenie
En François FULCONIS naît Latin, le barbet
REFRAIN
Vous avez tenu, miliciens de la Contea
Pendant cinq ans entre Saorge et Saint-Martin
Mais sur la crête s’évanouit l’épopée
De ces vaillantes brigades, c’est ainsi
Prince de Savoie, traître, vous abandonne
Le 28 avril de 96
A l’ennemi sans foi qui vous hait
Avec les résistants, aucune pitié, aucune loi
REFRAIN
Un jour que l’Etat Major français faisait bombance
Lalin, vêtu d’un uniforme d’officier
S’est invité plein d’audace. Par dévers soi
Il se moque et ainsi attend le café
Puis en cachette il emporta l’argenterie
Leur laissant sous l’assiette un billet :
« bâtards, vous payerez vos tromperies
Mort aux Français ! »
Signé de Lalin le barbet
REFRAIN
Les Français le cherchent partout
Mais aucun piège
N’a jamais pu attraper Lalin, barbet d’honneur
Il se déguise, il a tend de ruses qu’ils laissent pantois
La Garde Nationale, « blanche » de terreur
Il a tant d’audace, il se moque et défie
Que l’occupant, à force, trouve la brebis galeuse
Pour des promesses d’or, le judas se décide
C’est son plus proche ami qu’on surnomme Chichoun
REFRAIN
La vieille Parpaniacca porte la nourriture
Le traître, dans un barillet, verse le poison
Les barbets mangent, boivent, mais Lalin s’endort
Chichoun tire la tête ! un coup et puis plus rien
Lié sur une mule, ils l’ont descendu à Nice
Malgré sa mère qui pleurait de douleur
La République pour nous faire sienne nous brise
D’une nation elle efface l’esprit et l’honneur
REFRAIN
Pour ma part, il me semble qu’il fallait pour l’histoire
Que les barbets fussent traités d’assassins
Sinon comment justifier la victoire
Des renégats, des traîtres et des saboteurs ?
Tant d’autres sur la crête sont partis
Comme FULCONIS que l’on appelait Lalin
Ils lui ont volé l’honneur et sali la mémoire
Justice soit de chanter son destin
Lavoust
(Thierry CORNILLON) album En prals.
Lavost
Avètz sentit ‘quela cançon
Que cantan toi en cada maijon
L’estoria de Carlo un ome de damont
E dei Barbets dins tot lo canton
Tant n’avia de companhons
D’amics e d’autres aqui n’amont
Que de francés n’a tuat sensa perdon
Lo pais entier n’èra la sieu rason
De la guerra, de la preson
S’es trach per viure mé la sason
Laurar la terra e semenar damont
Sensa ren dire dal morre dei canons
De Lavost a Berthemont
Restan li leris de la maijon
Lo cor tendre de la bèla Loison
Lo bel caire d’aquel pichin garçon
Th. CORNILLON En Prals, extrait de l’album Cants d’en amont
Lavoust
Avez-vous entendu cette chanson
Qu’on chante dans chaque foyer ?
L’histoire de Charles, un homme de la montagne
Et des « Barbets » dans la région.
Il en avait des compagnons,
Les amis et les autres de là haut,
Que de Français il a tué sans remords !
Tout un pays était son idéal
La guerre et la prison
Il en a réchappé, pour rejoindre la nature
Labourer et semer la terre, là-haut,
Taisant au fond de lui l’écho des canons
De Lavoust à Berthemont
Il ne reste plus que la légende
Le cœur tendre de la belle Louise
Et le rocher de ce petit garçon.